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21 mars 2016

Mise au point du Comité de négociation et résolutions du Conseil syndical du 18 mars : Grève du SÉTUE et ses conséquences; Poursuite de la négociation; Réaction du SPUQ au Chantier sur la décentralisation

Chères collègues,
Chers collègues,

La réunion du Conseil syndical 18 mars 2016 a été l'occasion pour le Comité de négociation du SPUQ de revenir sur le déroulement de la séance de conciliation du 11 mars 2016 et d'expliciter les contradictions présentes dans le rapport qu'en ont effectué le SPUQ dans son communiqué du 11 mars 2016 et la direction de l’UQAM dans son propre communiqué du 12 mars 2016.

En résumé, la direction a notamment omis de préciser dans son communiqué : 1) que le SPUQ a refusé de former des groupes de travail sur la propriété intellectuelle et l’enseignement en ligne parce que les clauses qui leur correspondent sont déjà le résultat du travail de comités d’experts, que ces thèmes ne figurent pas parmi les priorités définies par l’Assemblée générale et que les propositions sur la propriété intellectuelle déposées par le SPUQ le 3 mars dernier n’avaient toujours pas reçu de réponse; 2) qu’elle a refusé la proposition du SPUQ que les experts financiers de ce dernier examinent pour lui et avec ceux de la direction les états financiers réels de l’UQAM. Si le Comité de négociation du SPUQ a refusé la lecture budgétaire que la partie patronale proposait de lui faire à la table lui préférant un groupe de travail constitué de nos collègues experts en finance, c’est par souci de compréhension et d’une analyse pertinente. Enfin, lors de cette mise au point, le Comité de négociation a informé le Conseil syndical qu'il avait obtenu une séance de conciliation supplémentaire en présence d'un conciliateur remplaçant, monsieur Richard Champagne. Lors de cette séance qui aura lieu le mardi 22 mars, le Comité de négociation du SPUQ déposera de nouvelles propositions concernant notamment les priorités identifiées par l’Assemblée générale.

Lors de cette réunion, le Conseil syndical du SPUQ 2015-2016 a adopté, à l’unanimité, trois résolutions.

Considérant que la grève du SÉTUE qui perdure depuis plus de 100 jours paralyse un grand nombre de projets de recherche et de création et entraîne une augmentation importante de la tâche pour le corps professoral, le Conseil syndical dénonce dans sa première résolution, « l’attitude de la direction de l’UQAM qui a cherché à régler le conflit sur un plan juridique plutôt que sur le plan des relations de travail; [il] exprime [aussi] son mécontentement devant l’incapacité de la direction de l’UQAM à régler le conflit qui l’oppose aux étudiants-e-s employé-e-s; » et il « blâme [enfin] le vice-recteur à la Vie académique et la vice-rectrice à la Recherche et à la création devant leur refus de s’occuper des conséquences néfastes de la grève sur le bon déroulement du travail académique tant sur le plan de l’enseignement que sur le plan de la recherche et de la création. »

Dans sa deuxième résolution intitulée « poursuite de la négociation », le Conseil syndical « dénonce la menace de la direction de déposer une offre finale le 31 mars 2016 sous-entendant la fin de la négociation; s’indigne de l’indifférence dont fait montre le Comité de négociation de la partie patronale à l’égard de la demande d’une intensification des négociations soutenue par le recteur et votée à l’unanimité par l’Assemblée générale du SPUQ le 8 mars 2016; appuie le Comité de négociation du SPUQ dans sa volonté de poursuivre la négociation jusqu’au dépôt d’une entente satisfaisante pour les deux parties; et rappelle à la direction de l’UQAM son obligation de négocier de bonne foi avec le SPUQ les conditions de travail des professeures, professeurs et des maitres de langue tant que leurs conventions collectives ne seront pas conclues. »

Réagissant au « Chantier sur la décentralisation » annoncé le 10 mars dernier par un communiqué du recteur, le Conseil syndical « invite les deux expertes, mesdames Louise Dandurand et Hélène P. Tremblay, à prendre connaissance de la convention collective du SPUQ et à s’assurer du respect de cette dernière, exige que le comité sur la décentration soit paritaire et comprenne au moins une professeure, un professeur, une personne chargée de cours et une étudiante, un étudiant, » et réaffirme sa volonté que soient respectées « la souveraineté des unités de base (départements et programmes) et la collégialité au sein des instances qui définissent l’UQAM depuis des décennies. »

Meilleures salutations,

Louis Martin, professeur
Secrétaire général du SPUQ

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