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4 novembre 2016

Protection des chercheures, chercheurs et des données confidentielles

 

Chères collègues,
Chers collègues,

Marie-Ève Maillé, une chercheure diplômée de l'UQAM et actuellement professeure associée au CINBIOSE, fait l'objet d'une ordonnance de la Cour qui l'oblige à divulguer l'identité des personnes interrogées dans le cadre de sa recherche doctorale. Le Comité exécutif du SPUQ rappelle l'existence de règles de confidentialité reconnues par les organismes de subventions de recherche de même que dans la politique institutionnelle de l'UQAM « sur l’éthique de la recherche avec des êtres humains ».

En l'occurrence, l'UQAM a le devoir de protéger et de défendre ses chercheures et chercheurs contre toute atteinte à ces règles et à sa propre politique.

Le Comité exécutif de SPUQ estime que la récente ordonnance de la Cour est éminemment inquiétante et contestable. Cette décision, par ailleurs, incite les chercheures, chercheurs à la plus grande prudence, lorsqu’elles, ils sont appelés à intervenir à titre d'experts et que des données confidentielles doivent être protégées.

Le Comité exécutif